On interviewe Brûle la Gomme !

Pour cette deuxième interview de joueuse transférée, c'est Brûle la Gomme, joueuse de notre équipe A qui s'est prêtée au jeu des questions réponses.

 

Question : Peux-tu te présenter pour nos lecteurs ?

Réponse : Moi c’est Brûle la Gomme, j’ai 31 ans, j’ai toujours fait du sport mais jamais aussi longtemps, le roller derby m’a rendu totalement accro. J’ai commencé en octobre 2012 à Liège chez les Holy Wheels Menace. Après 6 belles saisons à Liège j’ai eu envie de plus de challenge, j’ai rejoint les rangs des Namur Roller Girls. C’est donc ma 8ème saison de roller derby et déjà ma deuxième saison au sein de l’équipe A des Namur Roller Girls.

 

Q : Quelles étaient tes craintes concernant ton transfert chez les Namur Roller Girls ?

R : J’étais super enthousiaste de rejoindre l’équipe, et en même temps super stressée (bon ok je suis toujours stressée ☹ ). Mon intégration s’est faite assez vite et assez naturellement, après je savais où j’allais et je connaissais déjà plusieurs personnes.

 

Q : Qu’est-ce qui te plait au sein des NRG ?

R : Tout d’abord, c’était très plaisant d’arriver dans une ligue aussi bien organisée que les Namur Roller Girls. Ici, tout le monde (ou presque) fait quelques chose pour aider la ligue, même si certains en font beaucoup plus que d’autres.

Nos entraînements en équipe A sont hyper studieux, on fonctionne majoritairement en auto-coaching et ça marche vraiment bien. Chaque coach essaie d’apporter un plus à l’équipe et, en tant que joueuses, on sait ce dont l’équipe à besoin.

Pour finir, l’ambiance est au top et la ligue est hyper bienveillante.

 

Q : Qu’as-tu amené avec toi chez les NRG ?

R : J’ai apporté avec moi une tradition très utile : « En cas de foul out (NDLR : pénalité d’expulsion lorsqu’une joueuse comptabilise le maximum de fautes permises, c’est-à-dire 7) lors d’un match, on apporte un casier de bières à l'entraînement d’après ». Mais heureusement pour l’équipe, on l’a très peu mise en pratique.

 

Q : Quel conseil donnerais-tu à une joueuse qui envisage un transfert vers une autre ligue ?

R : Pour l’annoncer à ses copines, il n’y a rien de mieux que de l’annoncer de vive voix, même si, pour ma part, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en le faisant (c’est peut-être aussi pour ça que je me suis bien intégrée à Namur #teamchialeuse).

Et pour s’intégrer au mieux dans sa nouvelle ligue, je pense qu’il est important de participer un maximum aux événements de son équipe et de la ligue en général (que ce soit sur ou en dehors du track).

 

Crédit photo : Karsten Helmholz